Le chant : "Sel et Lumière" – Groupe « Béthel »
Réalités de la Pastorale des Jeunes des doyennés Pau-ville et Pau-périphérie représentées :
Services: Pastorale des Jeunes ; Aumôneries de l'Enseignement Public (lycées et collèges) ; Aumôneries de l’Enseignement catholique ; Coordination des aumôneries de lycées du Béarn ; Aumônerie des Etudiants ; Ecole de la foi
Mouvements :Scouts et Guides de France
Groupe :groupe de prière animé par la communauté de l’Emmanuel
Animation : Solange Barthélémy
Partage d'Evangile : « La communauté des croyants est la vraie famille de Jésus » (Mc 3, 31-35)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Comme Jésus était dans une maison, sa mère et ses frères arrivent. Restant au-dehors, ils le font demander. Beaucoup de gens étaient assis autour de lui ; et on lui dit : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent. »
Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. »
Ecoute priante en silence de l'Evangile (10 minutes) :
Quelques "lumières" mises en commun :
Changement dans les liens familiaux : les liens de ce monde s’ouvrent à des liens spirituels. Un renversement s’opère : ceux qui sont de la famille deviennent « pas plus importants que les autres », les « autres » deviennent membres de la famille. Ouverture à une famille plus large.
Les « frères » de Jésus : ses cousins, en orient.
Evangile de samedi dernier (Mc 3,20-21) : la famille de Jésus dit que « il a perdu la tête. » Sa famille vient donc le chercher. Jésus n’est plus « comme avant ». Il prend des risques aussi : Jean-Baptiste a été arrêté, tensions aussi avec les autorités religieuses…
Ceux qui sont autour de Jésus et qui l’écoute : ce sont ses frères et sœurs, ceux qui font la volonté de Dieu. Faire la volonté : c’est mettre en pratique, agir...
Se mettre à la place des frères de Jésus : comment entendent-ils cette parole ? A rapprocher de Jésus à 12 ans : « Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être. » C’est-à-dire : ne m’accaparez pas, je dois être aux affaires de mon Père.
La mère de Jésus : qui est ma mère ?
Marie, mère de Jésus : double appartenance à la famille de Jésus. Elle est sa mère qui l’a mis au monde, et elle est l’humble servante du Seigneur, celle qui a cru, qui écoutait la Parole et la méditait dans son cœur.
Jésus nous dit donc qu’il nous aime autant qu’il aime sa mère. Il y a un lien entre lui et nous aussi fort qu’entre lui et sa mère.
« Celui qui fait la volonté de Dieu… », dit Jésus : c’est donc lui-même, Jésus… alors qu’on le croit possédé, alors que l’on pense qu’il a « perdu la tête. »
« Celui qui a fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. » parole qui entre en résonnance avec le Notre Père : « Notre Père,… que ta volonté soit faite. »
Image de la famille, accessible pour nous. Le Christ dit que c’est possible d’être de sa famille. Toutefois, c’est un choix libre et exigeant. Il s’agit d’une famille dans laquelle on ne peut entrer simplement. Faire la volonté de Dieu, ce n’est pas évident. Comment savoir que l’on fait la volonté de Dieu ? Grâce aux Ecritures, à la conscience, à la prière…
Par le baptême, on devient enfant de Dieu : on reçoit cette grâce. Ensuite vivre en enfant de Dieu, c’est tout un apprentissage.
Aumônerie de l’Enseignement Public (AEP) du collège Bois d’amour - Billère :
Responsable : Solange Barthélémy
AEP : au service des familles et des jeunes collégiens pour dispenser un enseignement religieux, permettre de vivre les sacrements, accompagner la croissance et les apprentissages de la vie.
Atelier « Baptême » pour les AEP des deux doyennés, Pau-ville et Pau-périphérie. Cinq jeunes : 2 en 1ère année, 3 en 2ème année.
YOUCAT : N° 224 – 239 - Le sacrement de pénitence-réconciliation
Quelques commentaires :
Des jeunes redécouvrent de manière lumineuse ce sacrement.
Mais texte dur à lire aussi : la réalité du péché est très présente !
En fait, pour qu’il y ait pardon, il faut qu’il y ait reconnaissance du péché. N° 229 : « la réalité du péché est souvent refoulée. »
Ce sacrement, c’est d’abord la confession de l’amour de Dieu pour nous.
Parabole de « l’enfant prodigue » : dit l’amour de Dieu pour nous.
Mieux de connaître ce texte, plutôt que de nier cette réalité.
« Maintenir les péchés » : dans quelles situations ? Si pas de repentir, si une faute très grave demande que l’on se dénonce (absolution différée)…
Souvent, ce sont les mêmes fautes qui reviennent.
Le sacrement apporte une aide, mais il est aussi nécessaire de prendre certains moyens humains pour s’en sortir. Exemple : alcoolisme, drogue…
La résolution : fait partie du sacrement.
Prendre les moyens, car il y a une lutte intérieure, un combat en vue d’être libéré d’un vice.
Comment ne pas retomber dans mes travers ?
Des gens qui vivent la culpabilité même en ayant recours au sacrement du pardon. Placer cela dans un juste cadrage, pas avec des notions qui culpabilisent.
Il ya une certaine incompréhension de ce sacrement.
Discerner, saisir ce que sont le bien et le mal. Faire la vérité.
C’est nous qui nous regardons et nous nous accusons. La culpabilité est nécessaire pour reconnaître ce que nous faisons de bien/mal. Note en marge p. 135 : « le repentir a sa source dans la reconnaissance de la vérité. »
Prochaine rencontre :
30 janvier : Abbé Dominique Nalis - Evangile : Mc 5,21-43 - YOUCAT N° 240-247 + Réflexion à partir de l’enquête sur le Kérygme pour le groupe « Repères » : chacun peut répondre aux quatre questions de l’enquête, en vue de la préparation d’une synthèse pour le groupe.
Repères accueille les nouveaux-venus à toute rencontre de l'année !