« L'école primaire, c'est la belle époque, le plus bel âge... »
Oui mais non ! Si effectivement, nous nous émerveillons devant nos enfants, petit-enfants, neveux (...) qui sont pleins d'insouciance et remplis de joies, nous changeons vite d'opinion quand on passe de l'autre côté de la barrière ! Prof, directrice ou parfois simple amie, nous percevons l'envers du décor. Je suis effarée du nombre d'enfants qui sont en souffrance. Une tumeur dans le cerveau à 4 ans, des tocs à 5 ans, une séparation avec ses parents le matin quand on est autiste, une dyslexie/dysphasie/dyspraxie/dysorthographie/dyscalculie pour un seul élève de CM2 qui se demande bien ce qu'il pourra bien faire l'année prochaine en 6ème, un petit frère nouveau-né entre la vie et la mort à l'hôpital... Et puis, des parents qui se déchirent devant leur enfant qui se sent entièrement responsable de leur haine mutuelle, un nouveau copain de maman chaque semaine qui vient habiter chez nous, des enfants dits « bercés trop près du mur... »
Comment agir à notre petit niveau, et comment faire pour cela est un impact ???