Emmanuel travaille dans le domaine de l'humanitaire.
Lors de mon premier contact avec cette ONG, j'ai découvert une organisation basée sur l'imprévu, et cela n'a pas changé depuis. En effet, les catastrophes naturelles étant imprévisibles (ou peu prévisibles), il est difficile de planifier les activités à long terme.
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Bien qu'il me soit un peu difficile de trouver ma place (je n'y suis que depuis quelques mois) je suis enthousiaste d'aller travailler, car l’ambiance est généralement bonne. Je pense que le contenu du travail est meilleur si les relations sont soignées, d'autant plus quand on travaille avec un collègue ou partenaire éloigné, autant géographiquement (tous les continents !) que culturellement. De plus, les patrons ont à coeur de replacer notre travail quotidien dans l'objectif général de l'ONG, ce qui est tout à fait positif. Dans mon cas, il s'agit de créer et gérer des formations en découverte de l'informatique, internet, bureautique, dans des zones qui n'ont pas accès à ces moyens de communication. Ce choix de lieux correspond donc à des populations exclues des ces nouvelles technologies : c'est bien l'objectif d'une ONG que d'intégrer ceux qui sont exclus.
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Enfin, ce travail implique une disponibilité permanente. Quand survient une urgence quelque part dans le monde, il faut être prêt à partir tout de suite. Cette disponibilité me rend admiratif et me questionne, car elle signifie que la personne concernée quitte ses proches du jour au lendemain afin de rendre service à d'autres personnes, souvent très loin. Je ressens cela comme une application directe de la fraternité en Christ de toute l'humanité.
Mes amis trouvent que mon engagement dans cette ONG est positif, ce qui est normal car ils me ressemblent dans le sens où nous cherchons un minimum de sens dans notre travail.