Article de presse
L'arrivée à Bayonne. © SDIG
La première édition du Pélé 64 s'est déroulée début juillet. De la cathédrale d'Oloron à la cathédrale de Bayonne, les courageux collégiens se sont dépassés, ils ont progressé dans la foi.
Par Notre Église
« Nous voulions faire vivre aux jeunes les réalités de la vie spirituelle dans leur corps, explique Benoît Sinnig, responsable du pèlerinage. La vie est un pèlerinage avec ses joies et ses peines, ses montées et ses descentes, ses imprévus aussi, mais c'est toujours au sommet que l'on contemple les plus belles vues. C'est après l'épreuve que l'on éprouve la fierté et la joie de l'effort accompli. Et c’est tellement plus facile lorsque nous nous encourageons sur ce chemin ! »
UNE DÉMARCHE HUMAINE ET SPIRITUELLE FORTE
Les difficultés ont pas manqué et pourtant, ce n'est pas ce qui rebute les jeunes. Tibeau, du collège Moncade d'Orthez, a spécialement aimé voir ses limites et expérimenter esprit d'équipe.
Les temps spirituels jalonnaient les journées, parfois en profitant de l'ombre et de la fraîcheur des belles églises. La veillée d'adoration et de confession animée par les sœurs de Palavra Viva dans l'église d'Irissary a été le point central du pèlerinage. Les jeunes y ont puisé des forces pour leur vie chrétienne au quotidien.
Les moments de détente n'ont pas manqué. C'est ce qui a plu à Sébastien. Les pique-niques ont été l'occasion de parties très engagées de pelote sur les frontons des villages traversés. Et le soir en arrivant, une partie de football s'engageait, preuve qu'il leur en restait « sous la pédale » !
UNE ÉQUIPE SOUDÉE
Tout cela n'aurait pas pu être possible sans les animateurs, les séminaristes et les prêtres qui ont accompagné les jeunes sur le chemin. Une mention spéciale pour l'Abbé Sanche de Franssu, ordonné quelques jours avant ! Tous ont partagé l'effort. David a fait des centaines de kilomètres à vélo pour tracer le chemin. Mathilde, par ses bons plats copieux, a redonné force et courage aux pèlerins. Maylis a soigné petites plaies et bosses.
Tout le monde est arrivé sain et sauf à la cathédrale de Bayonne. Mgr Aillet les attendait à l'entrée. Ils ont passé la porte de la Miséricorde avec leur vélo pour assister ensuite à la messe de clôture du pèlerinage.
ET CE N'EST QU’UN DÉBUT !
Arthur, de Navarrenx, va inviter d'autres jeunes la prochaine fois et Enzo est déterminé à retenter l'expérience « malgré les montées et les gamelles (sic) ». Alors, à l'année prochaine !
Article paru dans la revue Notre Église n°73, août-Septembre 2016, page 22.