Ces JMJ 2016 à Cracovie m'ont permis de me ressourcer dans ma foi chrétienne. L'union en prière avec des gens de nationalités différentes était pour moi un moment rempli de tendresse de la part du Seigneur. Ces rassemblements m'ont permis de me sentir moins seule pour prier, j'avais ce besoin de voir des personnes qui croient en la même chose que moi pour prendre un nouvel élan vers Dieu. Le Seigneur a su répondre à toutes mes questions et mes attentes à travers les discours percutants des prêtres et du Pape François qui m'ont profondément fait réfléchir.
J'ai compris que lorsqu'un homme souffrait, il ne ressentait pas forcément le Seigneur, il croyait que ce dernier l'avait abandonné et du coup, il perdait petit à petit la foi et s'enfermait dans une bulle de tristesse. Mais en réalité, le Seigneur est complètement présent dans la souffrance parce qu'il souffre avec nous comme il a souffert sur le chemin de la croix. Il faut donc se confier au Christ lorsque l'on se sent offensé pour qu'il nous aide à nous relever le plus rapidement possible, en quelque sorte pour nous ressusciter.
J'ai compris également qu'aucune prière prononcée n'était mise à l'écart. Avant je croyais que lorsque je priais, mes prières ne parviendraient pas au ciel, je me disais souvent : Seigneur, tu ne dois sûrement pas m'écouter, tu as des choses plus importantes à régler. Mais finalement une petite voix m'a dit que chaque prière énoncée, chaque chant jubilé, chaque geste d'humilité n'était pas jeté dans le gouffre mais au contraire, j'ai compris que ces moments permettent d'agrandir sa foi et de se rapprocher de plus en plus du Seigneur.
Je veux crier au monde entier que le Seigneur est amour et qu'il nous aime… Mais les gens me prendraient pour une folle ! Le monde a pourtant tellement besoin de tendresse et cette douceur ne peut provenir que de Dieu.
Le Seigneur est venu me rencontrer lorsque je me suis confessée à Cracovie. Il m'a totalement touchée et les larmes ont coulé naturellement le long de mes joues. Je ne saurais décrire cette sensation si grande, si intense qui provenait de mon cœur à cet instant… Devant l'ostensoir, le prêtre m'avait dit de m'y présenter et de répéter : « Seigneur apprends-moi à aimer ». Je me suis abandonnée littéralement sur le sol à prier mon Seigneur.
J'ai compris encore une chose, qu'il fallait s'aimer soi-même et surtout être soi-même, car Dieu ne se tourne pas vers les personnes superficielles, le décor ne l'intéresse pas mais il se tourne vers les personnes qui ont une âme remplie de bonté et de vérité : « Heureux les cœurs miséricordieux car ils obtiendront miséricorde ».
Je voudrais remercier toutes ces personnes qui se sont mises sur ma route pendant ces JMJ et qui ont su me redonner cette foi que j'avais légèrement perdue. Je n'oublierai jamais tous ces gestes de miséricordes que les personnes m'ont offerts.
Il y a des expériences que l'on n'oublie pas, et celle-ci en est une : MERCI !
Photo : lors de l'accueil du Pape François le 28 juillet par Maëva.