Après le Jeudi Saint, c’est… Rameaux ! En tout cas, c’est ce que l’on fête au début de cette journée. On fait en effet une procession triomphale depuis Bethphagé jusqu’au sommet du Mont des Oliviers au son des « Hosanna » de ceux qui n’ont pas le souffle coupé par la montée. Puis on prend du temps au carmel du Pater : lieu où est commémoré l’enseignement du « Notre Père » par Jésus à ses disciples : on y récite alors le Notre Père dans chacune des langues connues par les membres de notre petit groupe (français, basque, béarnais, portugais du Brésil et allemand). Ensuite, nous admirons le panorama sur Jérusalem depuis le Dominus Flevit (endroit où Jésus aurait pleuré sur la ville). Et nous entrons tristement dans la journée du Vendredi Saint par une prière dans la Basilique des Nations (nommée ainsi car Jésus est mort pour sauver toutes les Nations) autour de la pierre où le Christ est entré en agonie. Et c’est après une rapide visite au tombeau de la Vierge Marie que nous retournons déjeuner à l’hôtel.
Vint ensuite un moment fort du pèlerinage et incontournable pour se rappeler de la passion du Christ : le chemin de croix. Nous partons des citernes « lithostrotos » pour remonter vers le Saint Sépulcre en suivant la Via Dolorosa qui passe par les souks. Nous revivons, au travers des 14 stations la longue agonie du Christ en y joignant des intentions de prières personnelles. Ensuite nous visitons le Saint Sépulcre. La faible affluence touristique nous a permis de visiter chaque chapelle de l’édifice et de prier dans le célèbre tombeau vide : un moment très émouvant pour les pèlerins. L’après-midi se termine par une célébration de la passion avec vénération de la croix.
Le soir, nous avons rencontré le père Luc Pareydt, jésuite et diplomate français au consulat de Jérusalem qui nous a éclairés sur le contexte géopolitique en Terre Sainte.