Iban, qui fait partie de l'équipe JMJ diocésaine, nous consacre ce troisième portrait.
J'ai été appelé au printemps 2012 par les abbés Jean-Paul Martinon et Dominique Nalis pour faire partie de l'équipe de préparation des JMJ 2013. J'ai très vite dit oui... Je ne savais pas qu’elle allait être la charge de travail à laquelle j’allais être confronté...
J'avais vécu les JMJ de Madrid sans avoir pu participer à toutes les sessions de préparation spirituelle et logistique dans le doyenné de Garazi-Baigorri, à cause de mes études. Et je souhaitais pour les JMJ de Rio m'impliquer davantage et donner autant que j'avais reçu des autres à Madrid.
Je pense souvent à la parabole de la veuve qui n'a que très peu d'argent et qui donne l'ensemble de sa fortune. C'est donc en toute humilité et conscient de faire parfois des erreurs que je me suis lancé avec tout le groupe dans cette préparation. Notre maître-mot est la disponibilité.
Mais ne croyez pas que c'est une torture que de faire partie du comité d'organisation ! Nous sommes très sereins et nous y mettons une excellente ambiance !
Je suis conscient que nous sommes un petit nombre de jeune croyants et engagés. Mais la question n'est pas d'ordre statistique, il me semble.
Pour ma part, je continue à avoir la Foi grâce à l'héritage familial que j'ai reçu et aux rencontres que je fais tous les jours. On s'enrichit bien sûr des différentes lectures mais la simple vie de tous les jours nous aide à être des croyants.
En tant que jeunes, nous avons une exigence particulière puisque nous sommes l'avenir de l’Église. Mais c'est en communauté et par les rencontres qu'on peut grandir dans la Foi et être des chrétiens solides pour tout le reste de notre vie.
Propos recueillis par Baptiste Pochulu.