En équipe du groupe des 3e des aumôneries de l’Enseignement Public du doyenné Pau-ville, nous avons découvert et discuté de différentes visions du bonheur. Ce dimanche 14 novembre, nous sommes partis à la rencontre de la Fraternité Apostolique de Jérusalem, dans la paroisse où ils vivent.
Nous avons d’abord été à l’église, qui était remplie de monde, pour assister à la messe où se déroulait un baptême.
Il y avait un orchestre avec de jeunes chanteurs dynamiques. Un bébé, nommé Solange, a été baptisé par immersion (plongé trois fois dans l’eau). Toute la communauté paroissiale a joyeusement participé. L’église était joliment décorée par des fresques colorées.
Interview de Sœur Claudia :
« Il y a huit sœurs et 5 frères et cela fait 15 ans que la communauté existe, fondée par le Prêtre André CABES. Les frères ont de 28 à 60 ans et les sœurs ont de 32 à 47 ans.
Une journée commence par un réveil libre, sachant qu’à 7 h, il y a l’adoration (1 heure), à 8h les Laudes, et le petit déjeuner à 8h30. Se déroule ensuite un temps biblique, seul, de 9 h à 10 h.
De 10h à 12h s’organise le travail de la maison et le travail paroissial (catéchèse, préparation aux sacrements, rencontre des jeunes, préparation des camps…)
A midi, il y a la prière du milieu du jour qui dure ¼ d’heure. A 13h , les frères et sœurs mangent ensemble, puis reprennent leur travail dans les 14 villages qui composent la paroisse jusqu’à environ 18h. Vient ensuite la messe suivie du repas.
A 21h, tous se retrouvent pour les complies et finissent leur journée en silence. »
Sœur Claudia a répondu avec simplicité et franchise à nos questions :
Est-ce que vous vous entendez bien entre vous ?
« Pas toujours, il m’arrive de me disputer avec les autres. Pour se dire pardon, il y a deux moments : la confession et lors de la réunion de la communauté, le dimanche soir. La demande de pardon se fait toujours en confiance. »
Voyez-vous vos proches ?
« Non, pas trop, nous avons 10 jours dans l’année, soit pour se reposer ou pour voir sa famille. Quand on s’engage au sein de la communauté, c’est Jésus qui prend la première place. »
Etes-vous heureuse ?
« OUI ! je ne voudrais pas changer ma vie avec quelqu’un d’autre ! (ça va faire des jaloux !)
Nous avons trouvé, à Ossun, une communauté paroissiale très dynamique et une fraternité accueillante, souriante et très ouverte.
Claire, Elsa, Julie et Matthieu.
(Aumôneries des collèges Marguerite de Navarre et Clermont-Monnet)