C'est dans notre beau diocèse, près de l'Hôpital-Saint-Blaise, que le coup d'envoi de la deuxième édition du Pélé Découvertes a été donné. Ce sont quatorze jeunes filles, accompagnées de l'équipe d'organisation, qui, pèlerines, se sont mises en route. À la question de la destination, nous pourrions banalement répondre : vers Oloron. Mais la réalité est plus profonde...
Par Solène
"Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur" (Mt 6, 21), voilà ce qui a guidé nos pas, voilà ce vers quoi nous marchions : un trésor ! Nous l'avons cherché, au grès des indices récoltés au fil des jours, sur notre route. Et nous l'avons trouvé ! La Croix ! La Croix qui nous sauve, la Croix signe de l'Amour inconditionnel de Dieu pour nous. Ce symbole, nous en avons été revêtues, aboutissement de notre pèlerinage, porte ouverte pour la vie : « Si quelqu'un veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. » (Mt 16, 24)
Mais le Pélé Découvertes n'est pas que spirituel. Il ne porte pas ce nom pour rien ! Les découvertes, de tous types, étaient bien au rendez-vous. Nous ne les comptons plus celles qui ont vécu leur première nuit à la belle étoile après avoir contemplé la splendeur d'un ciel étoilé ou leur première douche au grand air au tuyau d'arrosage avec quelques vaches pour simples spectatrices. Les visites culturelles n'ont pas non plus manqué à l'appel : la cité de Navarrenx, ses remparts et les souterrains de ses bastions, l'Hôpital-Saint-Blaise et son spectacle son et lumière, les ruines de l'abbaye de Lucq-de-Béarn et sa magnifique église, le travail des vignes, le chais et la dégustation de quelques goûtes du précieux vin de Jurançon ou encore la cathédrale d'Oloron et la richesse de son histoire.
Cette deuxième édition du Pélé Découvertes a donc été pour tous un temps riche, qui a du goût. Quelle est donc sa recette ? Mélanger quatre bonnes journées de marche et deux grosses cuillerées de service. Délayer le tout dans une bonne dose de découvertes. Assaisonner l'ensemble de temps de prière et de la messe quotidienne. Laisser cuire six jours sous le soleil Aquitain. Saupoudrer de veillées, de chants, de jeux, d'échanges et de délicieux repas. À déguster en communauté !