Après une année blanche marquée par la crise sanitaire, l’association Nafar Gazte a retrouvé sa belle jeunesse du territoire de Garazi-Baigorri lors de son camp d’été du 13 au 27 juillet dans le Tarn et dans l’Aude. Hébergés sous tentes en face de l’abbaye Sainte Scholastique à Dourgne, les 22 adolescents ont vécu une quinzaine riche en rencontres et en découvertes.
Découvrir des nouveaux horizons
Le projet de ce camp est de donner l’occasion aux jeunes de découvrir des paysages riches et variés. Ils ont pu visiter de manière ludique le beau village de Lautrec, l’incontournable cité médiévale de Carcassonne et traverser Castres en bateau. Une journée plage au bord de la Méditerranée à Gruissan a été très appréciée par les adolescents avant de clôturer le camp par une magnifique balade dans la Montagne Noire. Cette dernière excursion a été marquée par la traversée de la passerelle de Mazamet.
Ce camp pastorale avait aussi pour objectif de favoriser la réflexion avec l’organisation d’une après-midi débat, d’un témoignage d’une Sœur de la communauté, de deux partages d’évangiles et de temps de prières et de messes. « Durant ces différents moments, nous avons constaté une jeunesse qui est en demande d’échanges et qui se pose beaucoup de questions sur le sens de la vie et de la foi. Ils en ressortent marqués, notamment lors des temps spirituels ».
Un camp qui permet aussi de s’épanouir
L’expérience forte de vie de groupe est aussi au cœur de ce projet. Les jeunes apprennent à s’écouter, à partager et aller vers les autres. « Ce type de camp leur permet de prendre plus confiance en eux et d’en être épanouis grâce aux différentes animations qui sont proposées. La pédagogie de ce séjour est vraiment axée sur l’implication et la valorisation des adolescents ».
Enfin ce projet de camp n’aurait pas pu se réaliser sans l’implication des animateurs bénévoles. « Ce sont pour la plupart des anciens qui ont vécu des camps avec Nafar Gazte et qui ont envie de transmettre ce qu’ils ont vécu. C’est aussi grâce à cet esprit que l’association est aujourd’hui toujours debout ».
Inaki Erramouspé
Directeur du camp
Quelques photos
Crédits photos : Nafar Gazte.
Cet article a été également publié sur le blog de Nafar Gazte.